Surpopulation
La surpopulation est un problème dans beaucoup de systèmes carcéraux.
Malgré que les États-Unis aient le taux d'incarcération le plus élevé au monde avec un taux d'occupation des prisons de 102,7% (chiffre de 31/12/2013 - World Prison Brief) la plupart des prisons ne sont pas surpeuplées du moins ils trouvent des alternatives (bracelet électronique, remise de peine) pour éviter au plus la surpopulation carcérale. Mais dans certains États comme la Californie il y a des infrastructures pénitentiaires surpeuplées où les détenus dorment dans les gymnases. La surpopulation ne pose pas vraiment de problème au niveau des conditions de vie mais pose un problème au niveau de l’État car il dépense beaucoup d'argent.
Les prisons françaises sont parmi les plus surpeuplées de l'Europe. En janvier 2017, la France comptait 69 502 détenus pour 59 118 places. Un an plus tard, le record est battu avec 70 633 détenus. En juillet 2018, la France atteint le taux de détention le plus élevé depuis le XIXe siècle, avec 70 710 personnes détenues. Même les prisons modernes comme celle de Nancy, sont en sureffectif : il y a 850 détenus pour seulement 692 places. Les taux de surpeuplement carcéral explosent, atteignant une moyenne nationale de 130% (d'après le site Les Echos).
Emmanuel Macron a insisté sur la mise en place « massive » d'autres peines, comme les travaux d'intérêt général ou le bracelet électronique afin de diminuer les sureffectifs dans les prisons. Selon Valérie Pécresse (femme politique française), dans certaines régions de France le taux d'occupation est à 200%, ce qui est "indigne" (reportage ci-dessous).
Le nombre théorique de places en cellules en fonction de sa superficie:
- Cellule de moins de 11 m² : une place
- Cellule de 11 à 14 m² : 2 places
- Cellule de 14 à 19 m² : 3 places
La surpopulation carcérale dans les maisons d'arrêt empêche de tenir compte de ces chiffres, et les détenus sont entassés y compris dans les cellules individuelles. D'après Les Cahiers français N°376
De plus, " les agents pénitentiaires sont sous-tension, il y a des risques de mutinerie ". Pour lutter contre ce problème, Valérie Pécresse propose des centres de détention allégés (ce sont des prisons moins sécurisées, plus rapides à construire pour des détenus primo-condamnés [moins dangereux que les autres]), d'après Le Parisien.
En parlant de détenus peu dangereux, certains ont la clé de leur cellule ils entrent et sortent quand ils veulent. Ils ont un travail et sont "calmes".
FranceTvInfo
Image prise dans une prison Française
En Suède, il n'y a pas ce problème de surpopulation avec un taux d'occupation qui est de 84% d'après le site Prison Insider pour 79 établissements pénitenciers (2015 - Prison Insider).