Travail et formations
Aux Etats-Unis, des actions ou des associations d'enseignement permettent à un quart des détenus d'être scolarisés, pour six heures par semaine en moyenne. Plusieurs activités culturelles sont proposées en prison comme des ateliers d'écriture, du théâtre, etc... mais chaque atelier concerne à peine une dizaine de détenus, et seule une petite minorité y a accès. Les détenus cherchent aussi du travail, même si c'est du travail à la chaîne, afin de sortir de leur cellule le temps de quelques heures. Et encore, le travail proposé est parfois réalisable dans l'espace de la cellule (travaux de pliage, ensachage...)
Le travail peut consister à préparer le petit-déjeuner dans la cuisine du réfectoire, à effectuer des travaux d'aménagement paysager, à nettoyer les salles de bain, à faire la lessive ou à effectuer des travaux " d'usine " tels que confectionner des vêtements pour une entreprise etc... Le travail peut être obligatoire pour les personnes valides et le salaire est compris entre 0,03 $ et 3 $ de l'heure. Parfois, les grandes entreprises utilisent les prisonniers pour fabriquer leurs produits.
43,3 % des personnes n'ayant pas reçu de formation durant leur détention ont été réincarcérées dans les trois ans suivant leur libération, pour une durée moyenne de 2,4 ans. En comparaison, " seuls " 30,4 % de ceux qui avaient suivi une formation ont connu le même sort.
Cependant la probabilité de retrouver un emploi augmente de 13 % pour les détenus impliqués dans un programme de formation générale ou professionnelle. Un chiffre qui monte à 28 % lorsque l'on considère la seule formation professionnelle. Ce type d'études mesurant l'impact sur la récidive de ce qui est proposé aux personnes détenues, tout comme à celles placées sous probation, manque cruellement en France.

D'après le site Capital
En Suède, dans les prisons ouvertes les détenus travaillent comme à l'extérieure ou suivent une formation qui leur permettra de trouver un travail très facilement à la sortie, " ce qui est particulièrement appréciable, c'est que ce sont presque uniquement les détenus qui font fonctionner la prison. On est tous responsables de quelque chose, que ce soit du ménage, de la cuisine, de la maintenance, de l'organisation des activités les week-ends... " commente Fredrik, président du comité des détenus de Kolmården, .Les détenus sont rémunérés de 13 couronnes, soit 1,40 euros pour chaque heure travaillée grâce à sa ils peuvent s'acheter du café, des produits d'hygiène, des petites choses qui améliorent leurs quotidiens.